Dans les pas des femmes de l'air

Quelle place occupent les femmes dans l’aéronautique en Nouvelle-Calédonie aujourd’hui ? Ce qui est sûr c’est que l’’aérien reste un secteur très masculin. 3 000 Françaises disposeraient ainsi d’une licence de vol, soit seulement 7 % des pilotes.
L’aéro-club calédonien, lui compte 10 % d’adhérentes… Comment expliquer ce taux si faible ? Tout d’abord l’Enac, Ecole nationale de l’aviation civile n’a par exemple ouvert ses portes aux femmes qu’en 1973. Par ailleurs, les métiers techniques historiquement masculins sont garnis d’a priori qui ont la vie dure, de même que pour des professions à hautes responsabilités.

Souvent les femmes rêvent de devenir pilotes et deviennent finalement hôtesses de l’air car trop de barrières se placent sur leur chemin. Elles se demandent aussi comment elles vont pouvoir allier leur vie de famille à cette vie professionnelle mouvementée.

Nous suivrons Gabrielle Denmat, 32 ans, qui vient d’intégrer l’atelier mécanique d’Air Calédonie devenant ainsi la première femme mécanicienne dans cette compagnie. Mais aussi Mélissa KIENER, métisse de Lifou, contrôleuse aérienne à l’aéroport de la Tontouta qui nous ouvrira les portes de ce métier exigeant. Nous partagerons le quotidien de Nathalie Rollot, qui elle aussi, a entamé une longue reconversion professionnelle pour devenir pilote de ligne. Entre ses enfants, son métier actuel et son investissement personnel dans son aéroclub où elle organise des rassemblements à l’attention des femmes pilotes, elle parvient, pas à pas, à réaliser son rêve.

Portraits croisés de femmes de l’air qui rêvent ou ont réussi à pénétrer le monde de l’aéronautique calédonien.

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